Petite étape à Surin puis Phimai, les retrouvailles...

Hier matin, nous prenons un riz frit directement à notre guesthouse avant d'enfourcher nos vélos. Il fait déjà très chaud à 9h du matin ! On s'arrête 2 kms plus loin pour saluer notre policier agent de voyage, mais malheureusement il n'est pas dans sa cabane, dommage :-( On pédale en direction de Surin, la ville célèbre pour son festival des éléphants, qui a lieu une fois par an en novembre. On s'y était déjà arrêtés en 2013, et la ville ne nous avait pas déplu.

On traverse un village (celui où l'on était censé dormir hier soir) et, par chance, une vendeuse de jus de canne n'attend que nous ! Ici, il se vend en petite bouteille, 10 bahts. Le prix est affiché, comme souvent en Thaïlande, ça nous change :-) Après cette pause rafraîchissante, on repart sur la route 2227 toute droite. Cela est un peu monotone, d'autant qu'il fait de plus en plus chaud. On s'arrête souvent pour se réhydrater.

Qui ressemble le plus à un ange ? moi ou...

La petite ?

Après le déjeuner, où l'on se régale d'une salade de papaye (y'a que ça de vrai quand il fait chaud !) et de riz gluant, on prend notre courage à deux pieds (ben oui pour pédaler) pour affronter les 35 kms restants. La circulation commence à être plus dense sur cette route, c'est de moins en moins marrant. Lors d'une pause réhydratation, Yannick se transforme en Mac Giver et se bricole une béquille en bambou pour renforcer la sienne en métal, qui n'est pas costaud du tout. Avec quelques rilsans, la bambou béquille semble tenir. Peut-être devrait-il déposer un brevet ? :-)

On arrive à Surin (cliquez sur Surin pour plus d'infos) vers 16h, 70 kms pour aujourd'hui, ça suffit ! On se rend compte que l'on pédale toujours aux heures les plus chaudes, ce n'est pas très malin, mais c'est le prix à payer quand on n'est pas des lève-tôt ;-( On se rend directement au New Hotel, qui n'a de "new" que le nom car il est plus qu'archaïque !!! Mais il a l'avantage d'être en face de la gare (et l'inconvénient aussi car tous les trains entrant en gare klaxonnent à n'importe quelle heure du jour et de la nuit...) et nous prévoyons de prendre le train le lendemain. Je visite 3 chambres à 3 prix différents et je choisis la moins horrible des trois :-)

On se rend ensuite à la gare, car on avait acheté des billets de train pour prouver notre sortie du territoire, en vue de faire le visa thaï au Cambodge. La SNCF locale est généreuse puisqu'elle rembourse en partie les billets de train, à condition de ne pas le faire à la dernière minute ! On récupère 100 bahts sur les 140 de mise, c'est déjà pas mal. On en profite pour se renseigner sur les horaires de train du lendemain.

Petit train de 3 wagons assurant la liaison entre Bangkok et Ubon Ratchatani

Nous et tout notre barda :-)

Plus tard, on se balade dans la ville, en arpentant tous les marchés de Surin :-) Je repère mon khao kouk nem (boule de riz frite mélangée à toutes sortes d'ingrédients), dont je raffole. Après une bonne douche, on décide de chercher des plats à emporter et de manger dans notre superbe palace :-) On n'a plus la force de chercher un restaurant et de toute façon, il n'y a jamais de khao kouk nem ! On aura du mal à s'endormir entre le jus de fraise, la mangue avec le riz gluant à la coco et les coups de klaxon de chaque train :-(

Ce matin, réveil un peu plus matinal pour prendre le train de 9h. Il est presque à l'heure, et il n'y a que 3 wagons en tout. Le personnel de gare est toujours très sympa, nous indiquant où l'on peut mettre nos vélos repliés (souvent à l'avant du train). Une fois dans le train, le contrôleur prend note du bled où nous descendons : Hin Dat. On mettra environ 2h pour y arriver. 22 bahts (un peu plus de 50 centimes) pour 2 jours de vélo économisés, qui dit mieux ? ;-) Un arrêt avant Hin Dat, le contrôleur vient nous prévenir que c'est le prochain arrêt, quel service sur mesure ! A l'arrêt du train, Yannick essaie d'ouvrir la porte, en vain... En fait, il fallait appuyer sur un bouton vert d'ouverture des portes, quel modernisme :-)

Stockage des vélos dans le 1er wagon, près des moines !

On passe le temps...

Après une pause repas, on commence à pédaler les 26 kms qui nous séparent de Phimai. La route n'est pas très passante, si ce n'est quelques camions transportant de la canne à sucre, et dont on profite de l'aspiration, lol. Au bout de 10 kms, un panneau de signalisation annonce Phimai à 26 kms, euh, c'est bizarre, le panneau précédent l'indiquait à 25 kms ! Plus tard, le panneau suivant l'indique à 16 kms, alors qu'une borne annonce 6 kms. Si les Thaï étaient doués en calcul, ça se saurait :-) On arrive effectivement 6 kms plus tard à Phimai (cliquez sur Phimai pour plus d'infos). Ce sont des retrouvailles, puisqu'on s'y était arrêtés 2 nuits en janvier 2016. Cette ville est connue pour son temple historique de style khmer et son ficus géant.

On se rend à la guesthouse, qui était toujours complète la dernière fois. Par chance, elle est vide cette fois-ci. La chambre est petite, mais dispose d'un balcon pour l'apéro :-)) On négocie le prix à 300 bahts, au lieu de 400, marché conclu. Puis, on fait quelques emplettes, histoire d'avoir de quoi se faire des petits déjeuners, et des apéros, lol... Puis, on se promène sur le marché de nuit, qui démarre déjà vers 16h, car on peut y acheter aussi des fruits et légumes. On adore le marché de Phimai, son ambiance, ses couleurs, le sourire des vendeuses...