Après 1400 kms, nous rejoignons le Mékong...


Lundi matin, nous décidons de buller une journée et de rester une nuit de plus dans ce Resort, pour profiter de la piscine et NE RIEN FAIRE :-))) Incapables de faire une grasse matinée, trop habitués à se lever tôt maintenant, nous prenons notre petit déjeuner au bord de la piscine, tranquilles... Nous irons tout de même visiter le gros village situé à 3 kms de là, surtout pour manger un lap au porc et du riz gluant, puis boire un café. L'après-midi, il fait tellement chaud, que nous sautons toutes les demi-heures dans la piscine ! Notre journée se résume donc à ça...

Mardi matin, on reprend nos habitudes : lever à 7h, on plie bagages à 8h, on s'arrête après 25 kms pour manger un émincé de porc au basilic, qui nous tiendra au corps jusqu'à 16h :-). Les petites routes menant à Nong Khai sont vraiment chouettes, d'autant que le tabac a remplacé la canne à sucre. Partout, on peut voir les feuilles de tabac sécher au soleil. Sur notre route, un lac jonché de fleurs de lotus, ce qui doit être magnifique quand toutes les fleurs sont ouvertes. Pour Jens, c'est de la merde. Une phrase qu'on entend trop souvent à notre goût. Il n'y a pas grand chose qui l'intéresse :-((
Nous rejoignons le Mékong, ce fleuve que nous avons déjà longé l'an dernier au Cambodge. Nous ne sommes plus qu'à une dizaine de kms de Nong Khai. En face de nous : le Laos et pas loin, la capitale, Vientiane.


Dans la région de Nong Khai, on récolte le tabac et on le fait sécher au soleil


Lac rempli de fleurs de lotus


Ca c'est de la sono :-)))

Champs de tabac


Un premier arrêt se fait à la gare, pour que Jens puisse acheter son billet de train pour Bangkok. On lui demande seulement 90 bahts pour le VTT, soit un peu plus de 2€ :-) Puis, nous filons au Tesco Lotus et au Big C pour essayer de trouver un thermoplongeur, sans succès. Nous nous rabattons sur une bouilloire de 80cl (la plus petite qu'on ait trouvé) à 300 bahts. Enfin, nous visitons deux hôtels en périphérie de Nong Khai, mais préférons être au centre, surtout qu'il n'y pas de différence de prix sur les chambres. Par chance, on s'arrête devant un hôtel, situé à 300m du Mékong, où un couple de Thaïs nous arrange le coup en négociant le prix de la chambre pour nous. De 700 bahts, on passe à 400 bahts pour une chambre climatisée avec un énorme lit King size, du beau mobilier, une belle salle de bain avec eau chaude, un petit balcon, bref c'est idéal !!! On comprend par la suite que la femme du couple est de la famille des gérants de l'hôtel. En tous cas, on est ravis :-)) La guesthouse où nous avions l'habitude d'aller demande 400 bahts pour des chambres vieillottes avec sdb partagée !

On demande à Jens s'il veut prendre une douche dans notre chambre, avant de prendre le train. Il accepte mais rechigne à prendre sa serviette volée dans un hôtel en Turquie, car il lui faut ouvrir son sac fixé sur le vélo. Il compte prendre l'une de nos deux serviettes, et puis quoi encore ?!!! Yannick lui fait comprendre qu'il doit prendre sa serviette ou rien :-(( Puis, vient le moment fatidique de savoir ce qu'il compte faire pour notre thermoplongeur, qu'il a cassé. Il nous répond, que si on en achète un en France, on doit lui envoyer la facture et il nous enverra l'argent. Ben oui, c'est bien commode depuis Berlin !!! On voit bien le truc :-((( C'est que Monsieur est près de ses sous. Imaginez que nous trouvons un thermoplongeur moins cher que ce que nous l'avions payé, s'il nous donne l'argent maintenant, il aura perdu quelques euros ! Voilà son argument à deux balles :-( Le ton monte, on commence à réellement en avoir marre. Il finit par nous rembourser le prix de celui qu'il a cassé. C'est dingue quand-même ! Si c'était moi, j'aurais remboursé sans rechigner le prix de l'objet et j'aurais payé la bouilloire également. Parce qu'il ne se pose pas de question sur le fait qu'à cause de lui, on doit se trimballer une bouilloire, prenant nettement plus de place qu'un thermoplongeur... Bref, on le quitte sur une note amère :-(((

Plus tard, on se ballade un peu le long du Mékong, avant de manger une soupe dans un stand de rue. On décide de rester 2 nuits à Nong Khai, histoire de faire deux-trois trucs : bricolage de pédale pour Yannick, lessive, achats divers...
Nous retrouvons le Mékong


Ce matin, on arrive à dormir jusqu'à 8h, c'est déjà ça ! Notre journée se résume à pas grand chose. Yannick voulait aller chez le coiffeur, mais il n'en trouve pas dans son budget : 2,5€ :-))) Concernant sa pédale, son idée est de prendre les roulements de ma pédale gauche pour les mettre dans sa pédale droite. Mais finalement, ne trouvant pas d'outils, il se dit que ça ne tiendra sûrement pas longtemps. Il décide donc d'acheter des bonnes pédales de VTT, un peu comme les miennes. De toute façon, on pourra toujours les remettre sur nos vélos en France ! Nos vélos sont donc prêts pour de nouvelles aventures... On en profite également pour faire une grosse lessive, grâce aux machines à laver mises à disposition pour 20 bahts. Nous voilà de nouveau dans une chambre de romanichels avec du linge suspendu un peu partout ;-)) Puis, on file à nouveau au Tesco Lotus pour acheter un petit sac à dos pliant, le mien ayant lâché.

Enfin, nous finissons la journée au bord du Mékong, pour admirer le coucher de soleil, tout en se buvant une bière bien fraîche accompagnée de bretzels :-)) Bon, ce ne sont pas des Ancel, ni en selle, mais c'est mieux que rien, lol. Demain, nous repartons en direction d'Ubon Ratchathani, situé à la frontière avec le Laos et Paksé, que nous n'atteindrons pas avant au moins une semaine ou plus. Nous prendrons notre temps, visitant ça et là les curiosités du coin :-)
Coucher de soleil sur le Mékong, en face c'est le Laos



Maman, merci de ne pas imprimer cette photo en 80X40 ;-)))




Commentaires

  1. Alors Edith ??vous en avez fait un poster de cette belle photo ??😉😉

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    1. Oui Gégé, j'adore les couchers de soleils mais si je continue à faire des agrandissements sur toile il faudra que j'achète un appart plus grand car je n'ai plus de place sur les murs!!!!

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    2. C'était la réponse d'Edith à Gégé...

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    3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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