Retour à l'école !
Après ces quelques jours intenses de parapente, nous voici de retour dans les écoles de Bondowoso, afin de faire un peu de conversation en anglais avec les élèves.
Cette année, le dispositif a quelque peu changé. On fait la rencontre d'Hadi, un professeur d'anglais enseignant dans une école d'ingénieurs. Hadi est une sorte de relais avec d'autres profs d'anglais de différentes écoles. Il coordonne donc les contacts avec ces personnes. Tous les matins, à 7h30, on a RDV dans l'école d'Hadi, et un prof d'anglais vient nous chercher pour nous emmener dans son école. Biensûr, on passe par la case petit déjeuner avant d'y aller.
Mercredi matin, on fait la connaissance de Budi, un prof d'anglais dans une école islamique. Ces écoles privées professionnelles (genre lycée d'enseignement professionnel chez nous) comptent entre 80 et 100 élèves au maximum et en général 2 profs d'anglais. Chaque classe a environ 2h d'anglais par semaine, ce qui n'est pas beaucoup. L'école de Budi forme les élèves à la pisciculture (élevage de poissons et crevettes). Lorsque nous arrivons dans sa première classe, on se rend vite compte que ça va être plus que difficile de faire parler les élèves en anglais. Lorsque je demande à l'un d'entre eux comment il s'appelle, il ne sait pas me répondre !!! En même temps, le niveau du prof, Budi, est très faible également, donc le niveau des élèves ne peut pas être très élevé :-) Du coup, on inverse les rôles, on se présente, on parle de la France, on leur pose quelques questions sur ce qu'ils connaissent de notre pays...Mais les discussions sont difficiles... On retient la leçon pour le lendemain :-) Mercredi soir, j'envoie un SMS à Hadi, afin de lui demander si le prof d'anglais peut préparer des questions avec ses élèves avant notre venue, de manière à ce que ce soit plus vivant et que les élèves parlent !
Jeudi matin, c'est une prof d'anglais, dont j'ai oublié le nom, qui vient nous récupérer. On roule un bon moment avant d'arriver au warung du petit déjeuner puis à l'école. On a bien cru que l'on retournait au volcan Ijen :-) Cette école privée enseigne l'agriculture. Elle ne compte que 80 élèves et toujours 2 profs d'anglais. Du coup, notre prof d'anglais nous explique qu'elle doit aussi enseigner dans une autre école. L'ambiance dans la salle des profs de 3m sur 2 est à la rigolade car toutes les profs veulent prendre une photo avec nous. Je leur dis qu'elles doivent nous le demander en anglais :-) Du coup, ça rigole bien ! Cette fois-ci, les élèves ont chacun un bout de papier avec des questions. Je constate que mon message à Hadi est bien passé, lol. Le cours est donc beaucoup plus intéressant et efficace pour les élèves. Ils prononcent relativement bien les questions. On gardera un excellent souvenir de cette école. Nous avons d'ailleurs été gâtés avec de délicieux cakes faits sur place à base de manioc. Après le petit déjeuner copieux du matin, on n'avait plus trop faim, donc on décide de garder le cake pour chez Slamet. Mais lorsqu'on le rapporte à sa famille, en moins de 2, il n'y a plus rien :-)
Jeudi soir, une compétition de volley-ball aveugle (on ne voit pas l'équipe adverse car le filet est une bâche) a lieu dans le village de Kalianyar, où nous sommes. Du coup, on assiste à l'événement de l'année et Yannick est même obligé d'y participer ! Son équipe gagne, il doit rejouer dimanche ;-) Il est ravi, lol ! En fait, Slamet devait jouer dans cette équipe, mais comme il est à Bondowoso, Yannick est désigné volontaire pour le remplacer :-( Mais il se débrouille plutôt bien !
Vendredi matin, c'est Fendi qui vient nous chercher à l'école. Grâce à lui, on découvre un warung qui fait un excellent nasi pecel (riz avec des échantillons de plein de trucs comme des beignets au mais, de l'omelette, du tofu frit, de la sauce cacahuète, du soja, des légumes...). Puis, on se rend dans son école, qui forme à la pharmacie. Fendi a aussi un niveau d'anglais assez faible mais il nous parle en indonésien, ce qui nous permet de progresser un peu :-) Les élèves de cette école osent nous poser quelques questions mais on sent que rien n'a été préparé. Mon message n'aura fonctionné qu'une seule fois, lol. On parvient tout de même à les faire parler un peu, mais on rame ! Par contre, les élèves nous chantent l'hymne national d'Indonésie, après qu'on leur ait juste chanté le refrain de la Marseillaise (on ne connait même pas tout notre hymne national par coeur, c'est la honte !!!). Les élèves sont très disciplinés et respectueux dans cette école, On passe un bon moment en leur compagnie. C'est assez marrant de constater qu'ils idéalisent vraiment la France, pour eux, c'est un paradis, le pays du romantisme... Ils nous disent que c'est ce qu'ils voient à la télé :-) Alors quand on leur explique qu'en hiver, il faut gratter le pare-brise avant d'aller bosser, que le loyer d'un 2P est de 500€, qu'un restau coûte 60€ pour deux, qu'on paie des taxes à n'en plus finir, qu'en hiver on doit mettre du chauffage, du coup ils commencent un peu à comprendre ! On leur explique que c'est un beau pays, mais qu'il faut avoir un peu d'argent pour y vivre, que les gens sont stressés car pressés par le temps, que les enfants ne traînent pas dehors sans que l'on s'inquiète pour eux contrairement à l'Indonésie où les enfants jouent en permanence dehors....
On apprécie ces moments de partage avec les élèves. Ils comprennent que leur pays est aussi beau que le nôtre. Les attraits sont juste différents, c'est tout !
Samedi, on fait un peu de shopping à Bondowoso. Yannick a préparé un fichier avec des photos à imprimer pour la famille et les voisins de Slamet. On fait aussi un agrandissement encadré pour la maman de Slamet, qui, tous les jours, nous prépare de délicieux repas ! Toute la famille est contente des photos, ça leur fait de bons souvenirs !
Lundi, on retourne encore une fois dans une école, mais mardi, il nous faut déjà repartir pour Surabaya. Prochaine destination : Taïwan !
Cette année, le dispositif a quelque peu changé. On fait la rencontre d'Hadi, un professeur d'anglais enseignant dans une école d'ingénieurs. Hadi est une sorte de relais avec d'autres profs d'anglais de différentes écoles. Il coordonne donc les contacts avec ces personnes. Tous les matins, à 7h30, on a RDV dans l'école d'Hadi, et un prof d'anglais vient nous chercher pour nous emmener dans son école. Biensûr, on passe par la case petit déjeuner avant d'y aller.
Mercredi matin, on fait la connaissance de Budi, un prof d'anglais dans une école islamique. Ces écoles privées professionnelles (genre lycée d'enseignement professionnel chez nous) comptent entre 80 et 100 élèves au maximum et en général 2 profs d'anglais. Chaque classe a environ 2h d'anglais par semaine, ce qui n'est pas beaucoup. L'école de Budi forme les élèves à la pisciculture (élevage de poissons et crevettes). Lorsque nous arrivons dans sa première classe, on se rend vite compte que ça va être plus que difficile de faire parler les élèves en anglais. Lorsque je demande à l'un d'entre eux comment il s'appelle, il ne sait pas me répondre !!! En même temps, le niveau du prof, Budi, est très faible également, donc le niveau des élèves ne peut pas être très élevé :-) Du coup, on inverse les rôles, on se présente, on parle de la France, on leur pose quelques questions sur ce qu'ils connaissent de notre pays...Mais les discussions sont difficiles... On retient la leçon pour le lendemain :-) Mercredi soir, j'envoie un SMS à Hadi, afin de lui demander si le prof d'anglais peut préparer des questions avec ses élèves avant notre venue, de manière à ce que ce soit plus vivant et que les élèves parlent !
Ecole de pisciculture |
Budi, le prof d'anglais |
Jeudi matin, c'est une prof d'anglais, dont j'ai oublié le nom, qui vient nous récupérer. On roule un bon moment avant d'arriver au warung du petit déjeuner puis à l'école. On a bien cru que l'on retournait au volcan Ijen :-) Cette école privée enseigne l'agriculture. Elle ne compte que 80 élèves et toujours 2 profs d'anglais. Du coup, notre prof d'anglais nous explique qu'elle doit aussi enseigner dans une autre école. L'ambiance dans la salle des profs de 3m sur 2 est à la rigolade car toutes les profs veulent prendre une photo avec nous. Je leur dis qu'elles doivent nous le demander en anglais :-) Du coup, ça rigole bien ! Cette fois-ci, les élèves ont chacun un bout de papier avec des questions. Je constate que mon message à Hadi est bien passé, lol. Le cours est donc beaucoup plus intéressant et efficace pour les élèves. Ils prononcent relativement bien les questions. On gardera un excellent souvenir de cette école. Nous avons d'ailleurs été gâtés avec de délicieux cakes faits sur place à base de manioc. Après le petit déjeuner copieux du matin, on n'avait plus trop faim, donc on décide de garder le cake pour chez Slamet. Mais lorsqu'on le rapporte à sa famille, en moins de 2, il n'y a plus rien :-)
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Ecole d'agriculture |
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Les profs super sympas ! |
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Elèves de l'école d'agriculture |
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Cette prof enceinte me touche le nez pour que ça lui porte bonheur :-) |
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Miam, les bons cakes au manioc :-) |
Jeudi soir, une compétition de volley-ball aveugle (on ne voit pas l'équipe adverse car le filet est une bâche) a lieu dans le village de Kalianyar, où nous sommes. Du coup, on assiste à l'événement de l'année et Yannick est même obligé d'y participer ! Son équipe gagne, il doit rejouer dimanche ;-) Il est ravi, lol ! En fait, Slamet devait jouer dans cette équipe, mais comme il est à Bondowoso, Yannick est désigné volontaire pour le remplacer :-( Mais il se débrouille plutôt bien !
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Compétition de volley à Kalianyar, Yannick désigné volontaire ! |
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Volley-ball aveugle : on ne voit pas l'équipe adverse ! |
Vendredi matin, c'est Fendi qui vient nous chercher à l'école. Grâce à lui, on découvre un warung qui fait un excellent nasi pecel (riz avec des échantillons de plein de trucs comme des beignets au mais, de l'omelette, du tofu frit, de la sauce cacahuète, du soja, des légumes...). Puis, on se rend dans son école, qui forme à la pharmacie. Fendi a aussi un niveau d'anglais assez faible mais il nous parle en indonésien, ce qui nous permet de progresser un peu :-) Les élèves de cette école osent nous poser quelques questions mais on sent que rien n'a été préparé. Mon message n'aura fonctionné qu'une seule fois, lol. On parvient tout de même à les faire parler un peu, mais on rame ! Par contre, les élèves nous chantent l'hymne national d'Indonésie, après qu'on leur ait juste chanté le refrain de la Marseillaise (on ne connait même pas tout notre hymne national par coeur, c'est la honte !!!). Les élèves sont très disciplinés et respectueux dans cette école, On passe un bon moment en leur compagnie. C'est assez marrant de constater qu'ils idéalisent vraiment la France, pour eux, c'est un paradis, le pays du romantisme... Ils nous disent que c'est ce qu'ils voient à la télé :-) Alors quand on leur explique qu'en hiver, il faut gratter le pare-brise avant d'aller bosser, que le loyer d'un 2P est de 500€, qu'un restau coûte 60€ pour deux, qu'on paie des taxes à n'en plus finir, qu'en hiver on doit mettre du chauffage, du coup ils commencent un peu à comprendre ! On leur explique que c'est un beau pays, mais qu'il faut avoir un peu d'argent pour y vivre, que les gens sont stressés car pressés par le temps, que les enfants ne traînent pas dehors sans que l'on s'inquiète pour eux contrairement à l'Indonésie où les enfants jouent en permanence dehors....
Ecole de pharmacie |
En plein travail |
Balance d'époque :-) |
Profs de l'école, Fendi au milieu en chemise grise |
Elèves de l'école de pharmacie |
On apprécie ces moments de partage avec les élèves. Ils comprennent que leur pays est aussi beau que le nôtre. Les attraits sont juste différents, c'est tout !
Samedi, on fait un peu de shopping à Bondowoso. Yannick a préparé un fichier avec des photos à imprimer pour la famille et les voisins de Slamet. On fait aussi un agrandissement encadré pour la maman de Slamet, qui, tous les jours, nous prépare de délicieux repas ! Toute la famille est contente des photos, ça leur fait de bons souvenirs !
Lundi, on retourne encore une fois dans une école, mais mardi, il nous faut déjà repartir pour Surabaya. Prochaine destination : Taïwan !
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