La vallée d'Ihlara et arrivée à Konya, capitale des derviches tourneurs
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Mercredi matin, après un bon petit déjeuner chez les parents d'Halil, on fait nos adieux à la famille, tristes de devoir partir. Halil nous dépose encore au village d'Ihlara, en chemin, il nous achète un kilo de fraises, on les quitte avec tristesse mais on est persuadés de les revoir en France.
La vallée d'Ihlara est au sud de la Cappadoce. Elle s'étend sur plus de 10 kms dans un profond canyon taillé par la nature dans le tuf, à la suite d'éruptions volcaniques. On décide, sous les conseils de Philippine et Damien, les belges en tandem rencontrés à Avanos en juillet, de marcher avec nos gros sacs jusqu'à la fin de la vallée pour camper à Selime. La vallée regorge d'églises rupestres creusées vers le 6eme siècle, aux fresques bien conservées, et surtout elle suit la rivière Melendiz, donc elle est bien verte et fraîche. Pour marcher, c'est top ! On avoue ne pas avoir fait toutes les églises car à chaque fois, il faut poser le gros sac à dos, y aller séparément pendant que l'autre surveille les sacs, gravir plein de marches vu que les églises sont creusées dans la falaise, et redescendre pour remettre le sac sur le dos histoire de nous rappeler combien il est lourd :-((( On marche d'un bon pas, pour une reprise, c'est pas si mal ! On pique-nique au bord de la rivière en admirant les falaises creusées. Vers 15h, on arrive à Selime, après avoir parcouru 11 kms.
Début de la vallée d'Ihlara
À dos d'âne :-)
Au milieu coule une rivière
Église rupestre et belles fresques
Vue d'en haut
Vue du pique-nique
Chargée non ?!
Cheminées de fées juste avant Selime
À l'entrée du village, le restaurant Catlak propose un camping. En fait, il s'agit plutôt d'un bout de mini terrain ensablé après les tables de restaurant, au bord de la rivière. Le patron, très peu aimable, demande 30 TYR la nuit. On décide de pousser plus loin, voir si on trouve l'hôtel faisant camping, dont nous avaient parlé les belges. On marche un bon bout de temps, mais sans succès, pas de camping. Et surtout, Selime ne correspond en rien à la description faite par les belges. D'un joli village en pierres perché, on est plutôt passé à une succession de maisons modernes et moches le long d'une route très passante. Euh, ils avaient fumé les belges ?! On hésite même à retourner au village d'Ihlara, bien plus joli, calme et typique. On finit par retourner au restaurant Catlak, et le patron accepte tant bien que mal de baisser le prix à 20 TYR si on mange chez lui. Marché conclu. On plante la tente pendant que des gamins infectes d'Italiens nous marchent sur les affaires en hurlant au bord de la rivière. On a déjà envie de les étrangler, lol :-)))
Plus tard, on visite la cathédrale de Selime datant du 13eme siècle et l'ensemble monastique datant du 11eme siècle. Ce site est compris dans le prix du billet de la vallée d'Ihlara à 10 TYR. C'est vraiment impressionnant de voir toutes ces pièces creusées dans la roche à flanc de montagne. La cathédrale est de plan basilical et est vraiment belle. On ne regrette pas la visite. On retourne au super camping :-(
Cathédrale de Selime
On décide de se doucher avant le dîner. Ce que le patron qualifie de douche est en fait une petite pièce avec des toilettes turques, crado au possible, avec un truc qui pend ressemblant à un pommeau de douche. Yannick doit d'abord la réparer avant de pouvoir l'utiliser. Puis, il la nettoie un minimum. Quand il est plein de savon, il n'y a plus d'eau froide, et donc il se brûle :-( De mon côté, c'est l'inverse, pas d'eau chaude... Quand on le dit au patron, il nous regarde bêtement et ne dit rien, pas un mot d'excuse, rien ! Passons au dîner, un grand moment ! Le patron nous demande ce qu'il peut nous servir. On lui demande la carte. Il répond qu'il n'y en a pas ! Il nous dit qu'il y a grillades kebab ou poisson, prix unique, 30 TYR par personne. Pas de salade, rien d'autre !!! On refuse de rentrer dans son jeu. On décide de repartir et de se cuisiner une soupe à la tente. On prévoit aussi de la monnaie pour ne lui payer que 20 TYR le lendemain pour le soi-disant "camping". Puis, on finit par se faire bouffer par les moustiques, quelle soirée, merci les belges :-(((( Au petit matin, on remballe tout, pressés de quitter cet endroit foireux avec sa douche immonde, ses toilettes puantes, son patron arnaqueur et ses moustiques voraces ! Quand on donne les 20 TYR, en voyant notre air bien décidé, monsieur l'arnaqueur ne discute pas :-)
C'est reparti pour le stop. Un Turc habitant Londres nous emmène jusqu'à Aksaray. Il nous paie le thé. Super sympa ! On prend ensuite un bus jusqu'à Konya. Je ne suis pas rassurée pour mon sac à dos, et je surveille le gars qui met les bagages dans la soute. S'il explose mon sac, c'est moi qui lui explose la tête ! On arrive sans encombre à destination.
On trouve rapidement un hôtel, l'hôtel Tur, en plein centre, pas trop cher (80 TYR avec petit déjeuner !) et la chambre avec clim et sdb est bien, propre et dans une rue calme. On visite la ville, son bazar, ses mosquées et le centre des derviches tourneurs, encore appelé musée Mevlana. L'entrée est gratuite, c'est cool. Mevlana est le créateur des derviches tourneurs.
Mosquée de Konya
Tour côtelée en céramique verte
Centre des derviches tourneurs
Tombeaux des différents sultans
Coran de l'époque
Cour intérieure du musée Mevlana
By night...
Musiciens du spectacle de derviches tourneurs
Concentré
On demande au musée s'il y a un spectacle de derviches tourneurs le soir. On nous répond qu'il est à 21h30, un autre nous dit 20h et un troisième nous annonce 21h, bref ! On reviendra vers 20h30. C'est à cette heure-ci qu'ils ouvrent les portes. Ça se passe en plein air dans un mini amphithéâtre. C'est gratuit, ça c'est top ! Le spectacle est vraiment très beau. On vous laisse découvrir en vidéo...
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