Ville souterraine de Kaymakli

Hier soir, alors que nous nous préparions à quitter le camping dès le lendemain matin, nos voisins Autrichiens en camping-car nous proposent une bière. On s'installe à leur table de jardin pour discuter un moment. Puis, ils invitent aussi Bertrand, Alice, Pierre-Louis et Julie, la petite dernière arrivée au camping l'après-midi même, elle aussi à vélo partie depuis la France, seule !

On passe toute la soirée ensemble, en essayant même la slack line de Julie : on n'est pas prêts de faire des spectacles de funambules :-((( Bref, couchés vers 1 ou 2h du matin, il nous était impossible de partir tôt ce matin, et puis vu que nos nouveaux amis ne partent pas encore, autant en profiter pour rester encore un peu. Le patron du camping se marre quand on lui annonce qu'on reste encore un peu, lol !

Ce matin, réveil à 9h car on décide d'aller visiter tous ensemble la ville souterraine de Kaymakli. On dit au revoir à Christine et Émile, les Autrichiens, qui nous invitent à leur rendre visite près d'Innsbruck au Tyrol... Puis, on prend un premier bus jusqu'à Nevsehir, et un deuxième jusqu'au village de Kaymakli.

La ville souterraine est bien plus grande que celle visitée quelques jours plus tôt. Il paraît qu'elle ferait 10 étages mais seuls 4 sont ouverts à la visite. Le site est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. On voit d'abord les étables, puis les salles à manger avec les salles de stockage juste à côté, une église et des tombes, ensuite les pièces où l'on faisait le vin, les chambres... Cette ville semblerait être la plus grande de toute la Cappadoce, car elle aurait contenu 10000 habitants. Les gens creusaient des tunnels à partir de leur maison, puis petit à petit le reste de la ville souterraine. La meule permettant le barrage des lieux à l'ennemi est toujours présente. On passe un bon moment dans ce dédale de tunnels et pièces.
Ville souterraine de Kaymakli

Bertrand

Nos nouveaux potes
Meule

Joueurs de foot



Après une pause Pide au boeuf et à la tomate, on décide de faire une course à l'autostop pour rentrer à Avanos. On se répartit en 3 équipes de  deux personnes et nous voilà partis. Les derniers arrivés paient l'apéro :-) Yannick et moi sommes les premiers à trouver une voiture pour nous emmener jusqu'à Nevsehir. Le conducteur est juge. Puis, on marche un peu dans la grande ville et l'on trouve rapidement une autre voiture qui nous conduira à Avanos. L'un des deux monsieur a vécu un peu à Angers... On arrive à 16h03 à Avanos, ravis d'avoir mis si peu de temps pour rentrer, environ 3/4 d'heure. On est talonnés de près par Bertrand et Julie, arrivés à 16h17. Par contre, Alice et Pierre-Louis n'apparaîtront qu'une heure après. Qui c'est qui va payer l'apéro ?!!!
Pideiolo

Un plouf dans la piscine, un cours de réparation de vélo, et nous voici encore autour de la slack line, toujours aussi nuls... Ce soir, c'est poulet rôti, salade, mais il manque les frites...
Nouvelle invention de Bibou : le poncho-auvent

Essais de slack line...

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