Hier, après un petit déjeuner toujours aussi bon au Royal Path et grâce à Pushpa qui nous a montré des photos de deux sites à découvrir à Anuradhapura, on enfourche nos vélos pour découvrir ces endroits.
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Pushpa et son mari |
Le premier site, Vessagiriya, situé le plus au sud de la ville, est un endroit rempli de gros rochers (pas Suchard) qui sont en fait les vestiges d'un monastère troglodytique. Le dimanche, beaucoup de familles viennent ici pour pique-niquer car l'endroit y est propice par sa verdure. Bien-sûr, les singes ne tardent pas à rappliquer avec les odeurs de nourriture :-) Cette espèce de singe avec une crête sur la tête est de la famille des entelles gris. On aperçoit au loin des paons, et de nombreux oiseaux.
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Vessagiriya |
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Parfois on se demande comment ils tiennent ces rochers ! |
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Des locaux viennent aussi ici pour méditer |
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Singes à l'affût... |
On poursuit notre petit tour en longeant le lac Tissa Wewa, le plus vieux bassin artificiel du coin de 120 hectares, il daterait du 4eme siècle. Là encore, on peut observer bon nombre d'oiseaux, dont des perruches. On aperçoit en chemin le temple Isurumuniya Vihara. Ce temple perché sur son rocher date de l'époque du règne de Devanampiya Tissa. On ne s'y arrête pas car il y a foule ce dimanche !
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Lac Tissa Wewa |
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Perruches |
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Temple Isurumuniya Vihara |
On arrive ensuite aux jardins royaux, encore appelés Ranmasu Uyana. Ces jardins couvrent 14 hectares et contiennent les restes bien conservés de deux bassins entre d'énormes rochers. On peut aussi admirer des sculptures d'éléphants de chaque côté d'un bassin. C'est ici que le Prince Saliya, fils de Dutugemunu, a rencontré la riche Asokamala, avec qui il s'est marié pour accéder au trône. Ces jardins sont très calmes. On adore l'endroit et du coup on s'y pose deux heures allongés sur les rochers pour lire... Tout à coup, un troupeau de vaches nous encercle mais le berger vient vite les rappeler à l'ordre :-)
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Premier bassin de Ranmasu Uyana |
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Belles sculptures d'éléphants |
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Rochers énormes |
Le soir, on retourne à notre cantine favorite et Pushpa contemple nos photos. Elle nous montre ensuite avec fierté les photos du mariage de son fils. On passe une soirée agréable. Ils proposent de nous emmener le lendemain en voiture au terminal de bus. Ils ne veulent pas que l'on paie le dîner mais on refuse car cela fait deux fois qu'ils nous font à manger un jour habituellement fermé !
Ce matin, on dit au revoir à notre petite GuestHouse et à son propriétaire bien sympa, puis on prend notre rice and curry copieux et savoureux chez Pushpa. Son mari nous montre de vieilles photos des découvertes des vestiges d'Anuradhapura à partir de 1896. On voit que tout a été restauré depuis car rien n'est identique. Puis, il nous emmène comme promis, dans sa vieille voiture de 1983, une Toyota crown, un peu plus loin qu'au terminal de bus pour nous éviter d'être debout dans le bus. Seulement voilà, le bus ne passera jamais :-( Du coup, il nous propose d'aller à la gare pour prendre un train jusqu'à Vavuniya puis un bus jusqu'à Mannar. Euh c'est un peu ce que j'avais suggéré la veille mais ils m'avaient répondu que ça faisait beaucoup plus de kilomètres. Pourtant je n'avais pas cette impression en regardant la carte... Bref on revient à ma solution.
Train à 11h30, arrivée à Vavuniya vers 12h45, puis marche jusqu'à la station des bus, en plein cagnas, et recherche du bus qui va à Mannar. On le trouve en 2 minutes, on est contents de voir qu'il reste de la place. On s'installe et on attend. On attend, on attend, on attend. C'est pas comme s'il faisait 50 degrés là dedans !!! Le bus se remplit, les gens restent debout à présent, mais le chauffeur ne démarre toujours pas. Cela fait déjà 45 minutes qu'on est au sauna, et dire qu'il y en a qui paient pour ça :-) Au bout d'une heure, alors qu'il n'y a plus un centimètre de place, on démarre. Le pire c'est qu'il prend encore des gens en chemin, lol !!! On arrive vers 16h30 à Mannar. En chemin, on voit les paysages passer de la végétation dense à un genre de savane. On traverse un pont pour rejoindre l'île de Mannar. Terminus, tout le monde descend.
On se rend à la Baobab GuestHouse mais la chambre n'est pas prête. On se ballade donc dans les rues de Mannar. Ce soir, on commande un Kuththu, un genre de nouilles frites avec des légumes et du poulet. Le problème, c'est qu'une assiette suffirait amplement pour deux. On ne finit pas, dommage... Ici, la langue est le tamoul. Il vaut mieux parler anglais que cinghalais. On va tout de même tâcher d'apprendre 2 ou 3 mots !
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